Alors que la production de rhum de sucrerie, un sous produit de la fabrication du sucre, est déjà signalée aux Antilles françaises au milieu du XVIIe siècle, le « rhum agricole » dit aussi rhum de distillerie ou de vesou n'y apparaît que dans la seconde moitié du XIXe siècle. A cette époque, l'industrie du sucre de betterave, bien établie en métropole, a entrainé une forte chute de la vente et de la production du sucre de canne et par conséquence de celle du rhum. Aussi certains planteurs de canne à sucre entreprennent, sans passer par la sucrerie, de transformer leur récolte en rhum en distillant directement le vesou, c'est à dire le jus de canne à sucre. Ils obtiennent ainsi un nouveau rhum, plus aromatique, le rhum agricole. Cette production devient importante à partir des années 1880 et, de nos jours, elle a dépassé à la Martinique celle du rhum industriel. Après la distillation, les eaux de vie titrent entre 65 et 75% Vol. Pour avoir l'appellation de « Rhum agricole », elles doivent avoir une teneur en substances volatiles supérieure à 2,25 g/l. Le « rhum agricole élevé sous bois » doit vieillir au moins 1 an dans un foudre en chène de moins de 650 litres. Le « rhum agricole vieux » doit vieillir au moins 3 ans en fût de chêne. Certains rhums agricoles martiniquais bénéficie depuis quelques années d'une appellation d'origine contrôlée (AOC). Découvrez dans notre catégorie les plus grande marque de rhum agricole : rhum HSE, rhum A1710, rhum Depaz, rhum Chamarel, rhum la favorite, rhum JM.